Enseignante en vente et communication
Lycée Alfred Nobel, Clichy-sous-Bois (93)
- Comment la marraine vient-elle compléter la formation scolaire ?
Les marraines Capital Filles vont apporter des informations concrètes à nos élèves sur le monde de l’entreprise et vont leur permettre de se projeter dans une vision plus constructive, plus positive de leur avenir. Je pense que les marraines, à travers leur témoignage, leur expérience peut-être, des séquences d’immersion dans le monde de l’entreprise, vont rassurer nos jeunes filles qui sont souvent issues d’un milieu économique et socio-culturel difficile et qui manquent de confiance en elle, dans leur avenir et leur capacité à réussir. Je pense également que les marraines peuvent apporter le regard bienveillant d’un adulte qui n’est ni un proche, ni un professeur. Elles vont pouvoir, ces tutrices, donner des outils qui sont des outils concrets de réussite comme par exemple établir un CV, une lettre de motivation ou préparer un entretien d’embauche. Je crois que c’est ce regard bienveillant de quelqu’un qui va accompagner l’élève sans être partie prenante, qui peut également être une référence dans le domaine professionnel pour l’élève, qui va permettre donc à nos jeunes filles de construire plus facilement et de façon plus lucide leur avenir.
- En tant qu’enseignante, qu’attendez-vous du programme ?
En tant qu’enseignante en zone d’éducation prioritaire, j’attends du programme qu’il apporte des éléments concrets, un point de vue différent sur le monde de l’entreprise donc à nos jeunes filles, qui ont souvent dans leur entourage des adultes qui sont au chômage, qui occupent des emplois précaires. Nos élèves ont besoin d’être rassurées sur leur potentiel, leur capacité à réussir et je pense que, à travers les tutrices, le programme Capital Filles répond à ce manque qui est lié à leur environnement, peut-être économique.
Le programme CF peut également apporter aux équipes pédagogiques un outil supplémentaire pour lutter contre la spirale du découragement, de la démotivation, de l’absentéisme et du décrochage scolaire qui abouti trop fréquemment à la déscolarisation précoce de nos jeunes. Je pense que le programme également, permet à deux mondes celui professionnel et celui de l’éducation de se rapprocher autour de valeurs éthiques, positives, de partage de compétences et de respect, qui je crois sont important pour tous.
- Un conseil aux nouvelles Marraines Capital Filles ?
Le conseil que je pourrais donner aux marraines serait d’être à l’écoute et bienveillante. Nos élèves ont les mêmes aspirations que toutes les jeunes filles de leur âge mais leur environnement économique et social les a davantage fragilisées. Elles ont besoin d’informations précises sur le monde du travail sur les métiers qui recruteront demain mais également d’être rassurées sur leur capacité, leur potentiel à réussir. La marraine va apporter des conseils pratiques par exemple pour la réalisation d’un CV, d’une lettre de motivation ou la préparation à un entretien d’embauche. Elle va rassurer et permettre à l’élève de se projeter dans l’avenir de façon plus lucide, plus constructive et certainement plus positive. La tutrice a ce rôle important d’adulte donc bienveillant, extérieur à l’environnement de l’élève. Donc, il n’est ni un professeur, ni un membre de la famille, qui va encourager l’élève à se donner les moyens de sa réussite. La tutrice véhicule une image positive et constructive du monde de l’entreprise.
Marraine & sa Filleule
Déléguée & Marraine
Filleule & sa Marraine